Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
2 CV à capots ondulés
Visiteurs
Depuis la création 1 697 775
Derniers commentaires
27 octobre 2015

l'AZ 56 de stephane Bo.

 Voici quelques photos pour commencer montrant la voiture . Elles datent de 2000 lors d'une petite sortie avec mon épouse.

98833926

98833930

98833933

Kopie von P1030277

 

 Il y a aussi une photo du plancher refait.

Plancher refait

Il a fallu au préalable bien sûr séparer la coquille de la plateforme et dériveter un élégant double-plancher encastré sur les longerons. Il formait une sorte de baignoire qui cachait (du moins par le dessus) l'oxydante catastrophe qui sévissait en dessous. Puis les sièges, actuellement formant salon, en attendant qu'ils ne prennent leur place définitive à bord.

Petit Salon Canard

 

14/9/2014: Voici  la 2CV après conclusion de la phase 1 des travaux, visant à la remettre sur la route. Résumé des travaux: Réfection du plancher, du freinage, de la direction, révision de l'électricité plus beaucoup de petites choses, soit mécaniques, de carosserie ou de conformité visuelle. Nouvelle capote, nouveaux sièges.

Kopie von P1030107

Kopie von P1030100

Kopie von P1030284

Kopie von P1030286

Il reste encore diverses choses à faire: Monter les panneaux de portes, nettoyer la custode des restes de colle et coller les divers tissus intérieurs. Trouver des essuie-glaces conformes, des vitres abattantes correctes et des joints de vitres arrières métalliques, chercher le gris AC132 conforme (pas évident) pour repeindre les pare-chocs et le volant. Si l'on regarde bien, on voit que le gris des longerons (refaits), sous les portes est un peu différent du reste de la voiture. Le bouchon de réservoir est une pièce d'origine, le gris est encore un peu différent. Est-ce aussi difficile en France de trouver le gris AC132 correct? Je ne compte pas repeindre la voiture dans les années qui viennent (ce qui fut déjà fait par le propriétaire précédent fin 80 / début 90. Je pense qu'elle présente une patine acceptable et attachante.

98833681

Kopie von P1030083

J'ai voulu laisser sa patine au compartiment moteur. La nouvelle tôle d'auvent a donc été peinte en noire jusqu'à la soudure avec le reste de la coque, mais au dessus, nous avons laissé tel quel. Juste le côté supérieur de la soudure a été peint en gris (qui brille encore un peu trop). Les nouveaux manchons de chauffage sont aussi encore un peu trop neufs.

Kopie von P1030066

Le marquage de mise en peinture a du être déjà repeint avec le reste. Je n'ose pas poncer à cet endroit par crainte d'être déçu de ne rien trouver et surtout de détériorer la patine. Si l'on examine attentivement la photo, on voit que 2 fusibles protégeant les feux arrières de position et de frein ont été montés (près de l'aile avant gauche). Il sont enveloppés dans une gaine noire qui est à peine visible. Afin de ne pas détériorer le câblage d'origine, les fusibles ont été montés sur d'autres câbles d'origine et enfichés entre les fiches mâles et femelles. Le montage est donc parfaitement réversible.

Kopie von P1030065

Kopie von P1030067

 Les cabochons et l'éclaireur de plaque sont aussi sur la liste des pièces à trouver à Lipsheim. Comme le pare-soleil et le commutateur de feux de stationnement. Il faudra aussi que je monte les bavettes correctes et que je fixe les sièges sur leurs armatures avec les agrafes (que j'ai mais dont je veux au préalable éliminer l'oxydation). Par contre le rétroviseur intérieur, c'est fait ! Je me suis fait faire confectionner la patte de fixation adéquate pour tenir les griffes et le miroir (qui sont de belles reproductions du Club "Les Filles de Levallois").

6/8/2015

je suis dans la phase 2 de remise en état de ma 2CV. Cette année, réfection des ailes arrières intérieures (il a fallu souder, c'est fait). J'ai réussi à me faire mixer une peinture correspondant à ma teinte, cela m'a pris plusieurs heures chez le revendeur local Standox, c'est fait aussi. Cela a permis de repeindre les pare-choc et le volant en gris AC132. Actuellement les roues, sablées, sont en cours d'apprêt et de peinture AC123.
Remise en place d'essuie-glaces d'origine (quel fragile petit Meccano...!), c'est fait et ça fonctionne.
Changement du pot de suspension droit, cela donne meilleure mine à mon petit canard. Mise en place des batteurs avant qui manquaient, on verra l'effet.
 
Nous en arrivons donc aux détails qui commencent à faire plaisir: Etant en train de faire repeindre mon plancher de coffre et sous les sièges arrière, je suis maintenant à la recherche du motif correct pour réaliser le célèbre pochoir BAGAGES MAXI 50 kg. J'ai cherché sur le blog mais je n'ai pas trouver d'indication si quelqu'aurait déjà fait faire ce pochoir, ou si tu connais la dimension des caractères. Dans ce cas, je me ferai faire un beau patron en métal pour pouvoir peindre comme à l'usine. Evidemment je ferai attention de ne pas rater le décalage d'alignement du G, du E et du 0.
 

Essuie glace repeints

Roues sablees

Volant repeint

Pieces grises repeintes


 26 Octobre 2015

j'ai enfin fait quelques photos après la clôture de la phase 2 (c-à-d 2015) de remise en état et conformité carrosserie. Les voici, accompagnées de commentaires.
 
Le pare-choc avant a été débosselé, repeint et garni de son jonc aluminium neuf d'origine. Voir plus loin ,au paragraphe pare-choc arrière, pourquoi j'ai investi dans la refection du pare-choc avant et non dans une refabrication. Le porte plaque d'immatriculation venant des Filles de Levallois est lui une refabrication mais d'excellente facture (différence entre club et commerce).
 P1080999
Les roues ont été repeintes en ivoire clair dit aussi écume (AC123) après sablage, ponçage, apprêt etc.
 
Le fond de coffre a été débarrassé de sa corrosion, heureusement superficielle mais il a fallu gratter à la spatule 2 ou 3 couches de peinture = 1 jour de travail pour le carrossier.
P1090005
Les ailes intérieures arrières ont été partiellement resoudées (on le voit en regardant attentivement au niveau de leur pliure verticale). Nous avons avec le carrossier débattu du pour et contre d'une réfection complète des ailes intérieures évitant une soudure visible. Nous avons finalement décidé que cette voiture a le droit de montrer son histoire et donc opté pour une réfection partielle conservant la tôle d'origine le plus possible.
P1090012
P1090013
 
J'en ai profité pour faire faire un voile de peinture sur l'intérieur des parois latérales de la carrosserie et sur le caisson sous la banquette arrière, après avoir déjà fin 2014 gratté tous les restes de colles sur les custodes et pourtour de toit (là où le tissu reste à poser). Comme cela, cela fait un intérieur carrosserie propre et homogène.
Mais évidemment on voit bien l'erreur que j'ai commise, de faire repeindre le porte-lanterne d'éclairage de plaque arrière en gris au lieu de noir! Je l'ai donc redémonté après les photos, il sera décapé et re-repeint en noir, ainsi que l'espace entre les 2 demi-plaques (merci de tes conseils). Puis remontage avec les vis TR. Je suis curieux de voir ce que dira un contrôleur technique allemand de 3 feux de position...
P1090002
 
Le pare-choc arrière (de refabrication) m'agace. Il lui manque déjà sa tôle de renfort (heureusement peu visible), ensuite il a fallu souder les trous prévus pour recevoir le jonc (lequel est absent sur les AZ). Et après peinture, je découvre que l'entraxe des petits trous recevant la plaque Citroën est trop faible d' 1 ou 2 mm...! Il faudra donc agrandir un trou, mais dommage de devoir faire cela après peinture! On ne peut donc pas avoir confiance dans les pièces de refabrication et il faut donc en mesurer les moindres détails, surtout avant montage ou peinture.
 
Je joins aussi une photo de détail des essuie-glace refaits conformes (les balais sont des accessoires d'époque avant de trouver les balais ronds parfaitement exacts). Le carrossier a bien travaillé pour me souder les trous, sur la baie de pare-brise, non conformes (dus à l'écartement des essuie-glace trop récents montés par le propriétaire précédent), sans endommager le reste de la baie ni le clapet d'aération puis repeindre partiellement la baie, sans que cela ne se voit.
P1090016
On voit aussi le volant repeint en gris et remonté. Le temps passé à chercher la bonne teinte de gris AC132 s'est avéré un bon investissement! Par exemple, les longerons extérieurs ont été repeints une deuxième fois, et on ne voit plus de différence de teinte avec le reste de la carrosserie.
 
A qui se demande "mais pourquoi ne pas avoir repeint toute la carrosserie d'un coup?" (question légitime), je réponds: pour éviter une peinture "brillant Techno-Classica" et garder une peinture datant certes non de l'année de fabrication, mais de quand même bien 30 ans, donc qui possède déjà une certaine patine (et certaines imperfections) et témoigne des premiers soins prodigués à cette auto par son propriétaire d'alors.
 
Que reste-t-il à faire pour 2016 à part les points notés ci-dessus?
P1090003
Refaire les joints de glaces arrières, changer les demi-glaces avant avec des cadres gris, refaire le petite patte permettant de fermer le clapet d'aération, poser les feux arrières corrects en dernier lieu (pour ne pas les casser en bricolant), poser les crochets sur la capote et en rattacher un élastique intérieur dont le crochet vient de se rétracter dans le tissu de capote. Poser toutes les garnitures intérieures (custodes, auvent intérieur, toile de jute sur le plancher etc.) Merci les Docs du Doc! Et puis enfin poser les panneaux de portes qui attendent bien sagement à la maison pour ne pas être abîmés pendant les séjours en atelier. Donc il reste toujours du travail mais c'est aussi cela le plaisir de la voiture ancienne. Et en plus cela ne m'empêche pas de rouler occasionnellement. Ah, et aussi faire le pochoir bagages...!

Novembre 2016

Voici le récit de la restauration des entourages de glaces, qui m’a occupé cette année (certes pas à plein temps heureusement…)

On peut voir sur les photos précédentes que les glaces ne sont pas toutes conformes (le marquage sur les mobiles avant est trop récent et les entourages sont en inox). On peut voir peut-être aussi que les entourages des vitres arrières sont bien corrodés. Il m’aura fallu de la chance sur un site d’annonce et un bon ami d’Alsace pour acheter le matériel manquant conforme.

Premièrement : Démontage des vitres arrières avec une bonne surprise : Aucune corrosion perforante sur les portes malgré le temps passé avec les cadres corrodés. La tôlerie des années 50 était bonne ! Mais aussi avec une moins bonne : La partie horizontale des cadres arrières part en lambeaux, mais je m’y attendais. La solution : Soudure de parties inox de cadres avant aux restes de cadres acier arrières. C’est du travail d’orfèvre vu la minceur de la tôle.

IMG_2650 cadres arrieres soudes

Photo cadres arrieres soudes

Deuxièmement : Décapage des entourages acier avant (achetés) et mixtes arrières (soudés). Cela a marché malgré les craintes de l’atelier allemand quand je lui ai amené les pièces. Evidemment, ça les changeait par rapport aux pièces auxquelles ils étaient habitués !

IMG_3341 cadres avant decapes

IMG_3355 cadres arrieres decapes

Photo cadres avant decapes + cadres arrieres decapes

Etape suivante : La peinture. Le premier atelier consulté (pourtant compétent) déclina, car il ne pensait pas arriver à faire tenir la peinture sur de l’inox. Le deuxième atelier accepta. Quelques temps après, suivant ma question sur l’avancement des travaux : Le traîtement antirouille des cadres a bien marché, par contre une soudure trop fine a cassé. A ma charge de trouver un atelier sur Mayence acceptant de souder une telle dentelle ! Chance, je trouve par le bouche à oreille un atelier de formation sur le sujet qui me répare la chose. A ma charge d’abraser à la mini-meule une bosse de soudure trop proéminente à l’intérieur du cadre. Retour chez le peintre qui me fait finalement un beau travail et me peint également les tours de vitres des portes arrières après protection antirouille sur la partie horizontale. Le raccord sur le reste de la porte est acceptable, à part une petite coulure (grrr…).

IMG_4376 cadres avant peints

IMG_4377 cadres arrieres peints

Photos cadres avant peints + cadres arrieres peints

Sur ses conseils, j’injecte à la seringue du Fluid Film dans les cadres et laisse reposer une semaine. Entre temps, je traîte la visserie et les petites plaquettes d’origine heureusement préservées (microbrossage, Fertan, rinçage puis re-microbrossage). Question : Faut-il peindre les têtes de vis ou les laisser brutes ?

IMG_4369 visserie

Photo visserie

Fier de mes belles glaces aux marquages conformes (merci les docs de Doc), je les polishe mécaniquement (une pâte pour le chrome est idéale, inutile d’appuyer trop fort sur la perceuse ou de la faire tourner trop vite). Pas de photo car c’est dur de photographier du verre bien propre ! Mais la question est : Les marquages sont-ils à l’intérieur ou à l’extérieur ? Consulté, Doc s’enquit et me répondit avoir trouvé les deux montages. J’opte pour l’intérieur, afin de les « protéger ».

Aujourd’hui Jour J : Essai de montage des glaces sur joints (refabrication ENPI) dans un cadre de glaces avant.

IMG_4383 essai de montage

Photos essai de montage

Les joints refabriqués sont - il me semble - trop épais pour rentrer, même à force, surtout que cadres et vitres sont fragiles ! Même avec les anciens joints plus fins, ça ne rentre pas entièrement. Je n’ose pas imaginer sur les cadres arrières plus tard !

Vu le peu d’efforts (ou leur absence), je pense couper les joints sur leur longueur pour n’ utiliser qu’une moitié de leur profil, à savoir celui sur le côté porte. Un essai de montage semble concluant.

 

IMG_4390 joints coupes

Photo joints coupes
Essai concluant aujourd’hui sur les vitres avant, avec ma technique peut-être pas orthodoxe, mais pragmatique. J’ai d’abord monté le cadre sur la vitre. Puis j’ai coupé le joint ENPI dans le sens longitudinal pour en garder le profil en U, que j’ai monté sur la face intérieure du cadre, en faisant une encoche dans le joint au niveau du clapet de fermeture. Afin que le joint rentre plus facilement sur le cadre, j’ai enduit sa face intérieure de Fluid Film (il doit exister un produit similaire en France). Même effet que la vaseline, peut-être même meilleur encore, tout en étant une excellent protection contre l’humidité.

IMG_4435 joint coupe

IMG_4436 montage interieur

Puis j’ai recoupé le reste du joint ENPI afin de n’en garder que l’autre face que j’ai fait rentrer selon le même procédé sur le côté extérieur du cadre. En fin de compte, seulement le fond du joint n’a pas été monté. Même en secouant la porte, on n’entend pas de choc glace/tôle. Quant à la protection contre la rouille, le montant de Fluid Film déposé devrait me laisser tranquille pour quelque temps…

 IMG_4438 montage exterieur

Les photos montrent la porte avant gauche. Mes charnières sont chromées et les pattes sont en inox, je ne sais pas si cela est correct. Je corrigerai si je peux trouver certitude. En attendant, cela restera comme cela.

 IMG_4441 vitre relevee

IMG_4443 vitre abattue

La prochaine fois, j’attaquerai le gros morceau, c-a-d les cadres arrières.

6 Decembre 2016

Les glaces arrières sont posées avec succès! J’ai appliqué la même méthode que pour les glaces avant. Monter les 2 parties des cadres sur la vitre, poser les entretoises et les joncs métalliques, tout cela enduit de mon Fluid Film favori, serrer les 2 vis, ce qui permet de maintenir la dimension du cadre constante lorsqu’on pose le joint. On verra plus loin que c’est important. Je pinaille, mais j’ai gardé les plus belles vis pour les parties horizontales des cadres, plus visibles en approchant de la voiture.

IMG_4456 cadre sur glace

Cadre sur glace

IMG_4458 raccords visses

Raccords vissés

 Par excès de précaution, j’ai procédé à une pose à sec sur la porte, afin d’être rassuré. Mais… ! Poser le joint (le couper longitudinalement au préalable pour n’en garder qu’un U, aucune chance de poser le joint entier dans mon cas, et enduire de Fluid Film sa partie intérieure). 2 remarques: Laisser de la marge quant à la longueur du joint, il vaut mieux couper après avoir fait le tour que de finir trop court. Par endroits, il a fallu faire levier avec un mini tournevis afin de pouvoir insérer le joint. Les cadres sont âgés, tellement fins et ont été manipulés pour les opérations de peinture, que j’ai relevé de tous petits gondolements qui suffisent pour que le joint ne rentre pas. En faisant levier, la tôle se soulève très facilement. Y aller délicatement, c’est tellement fragile !

IMG_4462 tournevis

IMG_4463 couper le joint

Couper le joint

IMG_4465 porte arr droite

Et voilà une glace

Oui je sais, il y a un renflement dans l’angle aigu. C’est la faute à cette soudure trop grossière qui me fait une bosse à l’intérieur du cadre, et je n’ai pas voulu meuler trop fort pour ne pas risquer de détruire la soudure. L’abrasé sur le cadre droit est plus réussi. Heureusement, cela ne se voit quasiment pas une fois monté. Enduire l’embouti de la porte avec … vous aurez deviné ;-)

IMG_4468 vitre arr gauche

Insérer l’ensemble cadre-vitre. Et là, surprise, sur la porte arrière droite, ca ne rentrait plus. Il a fallu essayer plusieurs fois pour y arriver. Finalement, c’est posant l’angle aigu et en appuyant sur le côté vertical que c’est venu. D’où l’intérêt de bien « huiler » pour ne pas rayer la peinture. Par contre sur la porte gauche, aucun souci. Après montage, la glace est toute grasse, mais ce produit se lave à l’eau, donc pas de souci. Ensuite, poser les vis longues pour fixer le cadre sur la porte. Certaines de mes vis ayant été plus attaquées que d’autres, j’ai décidé de monter les vis les plus faibles sur le cadre vertical, pour 2 raisons : 1. La partie inférieure est plus exposée aux infiltrations d’eau. 2. Bien qu’ayant vérifié plusieurs fois au préalable le bon alignement des trous des cadres par rapport à l’embouti, j’ai relevé un défaut d’alignement une fois l’ensemble vitre-cadre-joint inséré sur les trous de la partie supérieure (arrondie). Il faut donc des vis solides pour forcer l’alignement à venir au serrage. Attention néanmoins de nouveau à la finesse du cadre : La vis se centre, certes, mais sa tête enfonce vite la tôle du cadre si on y va trop fort.

IMG_4469 embouti enduit

IMG_4470 porte arr gauche

Enfin c’est fini!

 Me voilà content. Ce n’est somme toute pas très difficile, mais cela requiert du soin. C’est quelque chose que l’on peut très bien faire soi–même (même en n’étant pas mécanicien), car on peut prendre tout son temps sans que cela ne coûte de l’argent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
21 octobre 2015

300.000 visiteurs

300.000 visiteurs aprés 5 années d'existence! .Decidement le succés de la 2cv "Capot ondulé"(CO) ne se dement pas. Notre 2 cv  préférée interesse de plus en plus d'amateurs et le phenomène couvre la planète entière. Vos mails nous parviennent de tous les pays et chacun d'eux recherche toujours un point de detail particulier. Nous avons essayé d'y repondre point par point dans ce Blog et nous continuons nos investigations pour completer au mieux l'eventail des reponses proposées . 

300,000

Votre curiosité est un encouragement permanent . Merci 300.000 fois de nous consulter aussi nombreux.

 

1 octobre 2015

L'AZ 58 (19 fevrier) de Christophe: une rareté

Voici un magnifique temoignage retracant toute l'Histoire d'Emilie Gustavine ecrit de la main même de Christophe, son heureux proprietaire;

IMG_5372_DxO

Nous nous proposons de :

-Vous faire suivre , "pas à pas" , sa restauration pour ne rien perdre des emotions partagées au cours de cette aventure exemplaire .

-Vous faire admirer Emilie Gustavine dans sa nouvelle robe, aussi belle qu'à sa naissance !

Mais tout d'abord laissons Christophe lui même nous conter l'Histoire de sa 2cv qui vient de faire la "Une" du magazine "Planète 2cv" N°111 de cet automne 2015

 

couv_pl111

 A/ Petite histoire de la 2CV

122_2247_IMG

"Cette histoire commence sous les frimas de la Normandie en décembre 1988... J’ai 20 berges et je suis tombé dans la Citron-mania depuis déjà bien longtemps. Mon rêve : une Traction-Avant ! Permis en poche depuis 2 ans, je roule en Peugeot 205, car à la maison, c’est Peugeot avec quelques exceptions pour des  citadines Renault. Les voitures qui montent et qui descendent ou qui penchent dans les virages : interdit ! Nous allions à la ferme pour chercher le lait (à cette époque lointaine où les eurocrates ne sévissaient pas encore, c’était encore possible) et un soir, le fermier, M. Julien nous dit : « ça ne vous intéresse pas une 2CV ? ».
- Une 2cv comment que je lui réponds.
- Une vieille, celle me mon père qui vient de décéder. Je l’ai récupérée, mais il faut que je m’en débarrasse, j’ai besoin du garage.
- Et bien, allons la voir. Aussitôt dit, aussitôt fait, le garage étant à 20 mètres de l’étable. Je me souviens bien de ce soir là, il faisait nuit, froid et humide. Elle sommeillait dans le noir et nous en avons fait le tour à la lampe électrique, car, bien sur, le petit garage exigu n’avait pas d’éclairage. On pouvait à peine en faire le tour. Elle m’a plu. Je me suis dit qu’il me la fallait à tout prix.

122_2208_IMG
C’était une 2CV « grise » en tôle ondulée, équipée de sièges écossais gris et vert et d’une capote longue à grande glace, verte également. Autant dire un OVNI pour moi, car même en 1988, elles ne couraient pas les rues. Elle avait l’aile avant droite débosselée, signe d’une petite collision et avait été enduite d’une couche de peinture gris clair, genre « au pinceau ». Elle avait 43.228km au compteur, et c’était son kilométrage d’origine. La caisse était saine, trouée au niveau des planchers latéraux (déjà introuvables chez Citroën à cette époque), mais c’est tout. Fond du coffre et intérieur des ailes impeccables.
Aussitôt vue, je me mets à « tanner » mon père pour qu’il achète la vénérable bête. Evidemment, mon bac en poche, je faisais mes études et je n’avais pas le sou ! Capitulant face à l’obstination, la transaction fut effectuée pour 2.500F de l’époque. Lorsque je la récupère, elle est tapissée de quelques cm de terre dans la partie avant. Le 23 janvier 1989, elle change donc pour la 3ème fois de propriétaire. Elle était roulante, mais le freinage était à revoir. Cela faisait déjà un bon moment qu’elle ne roulait plus. Elle avait juste été rapatriée de sa ferme originelle dans ce petit garage exigu.  La réfection des freins fut effectuée par le mécanicien de la famille, avec changement du maitre-cylindre, des cylindres et mâchoires ainsi que des canalisations qui étaient oxydées. Contrôle technique en poche (et oui, ça existait déjà...), j’ai fait quelques centaines de kilomètres sur les petites routes lorsque je revenais en week-end.
A l’époque, c’était déjà une deuxième main. Elle était sortie de chaine le 19 février 1958 comme l’atteste l’inscription sur le tablier avant (AS 19B8) et a été immatriculée dans la Sarthe le 25 février 1958 sous le numéro 465 DF 72. Jusqu’à présent, je n’ai jamais réussi à avoir le moindre renseignement sur le premier propriétaire. Le 20 juin 1962, elle change de propriétaire et devient la seule et unique voiture de M. Maurice JULIEN, cultivateur, demeurant à Mieuxcé dans l’Orne. Elle s’appelle désormais 955 EG 61, immatriculation qui est toujours la sienne. Ce brave cultivateur va utiliser cette 2CV une fois la semaine pour se rendre au marché à la ville d’Alençon, soit 20km aller-retour.
Et puis je suis parti plus loin pour mes études, je la faisais tourner dans le garage de temps à autre lorsque je revenais le week-end. Ensuite, je suis parti m’installer plus loin encore, et la pauvre 2CV est restée dans son garage, bien au sec en attendant des jours meilleurs. Elle y est restée 14ans !
En 2003, installé en Provence depuis une dizaine d’année, je me décide à la descendre chez moi. Disposant de quelques jours de repos et ne doutant de rien, je décide de la redescendre par la route ! Pourtant à ce moment là elle n’a plus quitté son abri depuis 9 ans. Une batterie neuve, un amorçage de pompe à essence et hop, le bicylindre se met à cracher sa vieille huile ! Elle reprend les chemins, le freinage met quelques kilomètres avant de retrouver son efficacité car les tambours doivent être un peu rouillés. Qu’à cela ne tienne, une fois repartie elle obtient sans souci un nouveau contrôle technique ! Je charge toutes les pièces accumulées dans le garage et après un solide déjeuner, me voilà parti. Le voyage de retour s’effectuera en 3 étapes. Le temps est superbe, la météo clémente, il faut en profiter.
Une première étape le 27 mai 2003 des Ventes de Bourse (61) à Selles du Cher (41), soit 190km.

IMAG0004

Au début, l’inquiétude est  grande, la 2CV consomme 10l/100km d’essence et 1l/100 d’huile. A chaque arrêt, je suis entouré d’une jolie brume bleutée... Je ne suis pas tranquille. Je me pose tous les 50km afin de laisser refroidir la mécanique et faire les niveaux. A la fin de la journée, les choses semblent se calmer et je m’arrête pour dormir à l’hôtel de la gare où mon sommeil sera agité et tronçonné par le passage des trains de la ligne Tours – Vierzon.Le 28 mai, je suis rejoint par mon frère à Châteauroux.

122_2282_IMG
 Il est parti le matin de Normandie et fera la voiture balai à l’aide de son cabriolet Mazda MX-5 jusqu’à l’arrivée. Autant dire qu’il aura le temps de voir le paysage. Cette 2ème étape me mène de Selles sur cher à La Prade de Montchanson (15) où se situe notre maison de famille. La route choisie passe par Guéret et Aurillac. 450km en plein à travers le Massif Central, à 70km/h sur le plat et 25, voir moins dans les montées.

IMAG0005Contrairement à d’autres, moi, « j’aime bien les routes départementales ». La 2CV ronronne, je desserre les fesses. La consommation d’essence chute à 3,5l, celle d’huile à zéro. La fumée bleue a disparue et les cylindres sont enfin dégommés.

securedownload_3Le 29 mai est une journée de repos bien méritée. Il fait bien bon dans le Cantal, j’en profite pour immortaliser « Emilie-Gustavine » devant le viaduc de Garabit situé à un jet de pierre de la maison.

122_2240_IMGCe nom, je l’ai choisi en référence au « EG » de la plaque... Je sais, mais c’est comme ça depuis le premier jour...
Le 30 mai, dernière étape : La Prade – Mollégès par la Corniche des Cévennes. 300km au cours desquels j’ai beaucoup aimé la descente sur Le Pompidou, les 2 pieds sur la pédale de frein et qui se terminent en apothéose ! En arrivant à St Jean du Gard, il fait 38°C ! La capote ne s’ouvre pas, le système de tirette ayant rendu l’âme bien avant mon achat (je n’ai donc jamais roulé capote ouverte, ne pouvant la rouler et la bloquer) et le volet d’aération rend l’âme et la vitre conducteur me retombe immanquablement sur le coude dès que je rencontre le flux d’air d’une voiture ! Je cuis dans la voiture pour effectuer les dernières heures de routes. Finalement, après 890km j’arrive à la maison.

122_2284_IMGSeul incident : le tissu de mon siège se déchire en passant le panneau d’entrée du village !  Pauvre 2cv. Elle croyait sa 2ème vie repartie. Et bien non. Après l’avoir remisée chez mon beau père, celui-ci finit par la sortir du garage pour la ranger sous un cerisier, entourée d’un superbe film plastique pour serre. Je me mets donc au rangement de mon propre tout petit garage déjà bien encombré pour y ranger la belle. Elle va y rester de juillet 2003 à fin avril 2005. Les freins sont à refaire, les cylindres qui ont vaillamment résisté à la descente ont abandonné la partie et fuient. De là va s’engager une négociation avec mon mécanicien – carrossier de l’époque afin de lui redonner vie. Les pièces de carrosserie sont achetées, la voiture part au garage. Je dois la démonter, il doit décaper, sabler, changer les planchers latéraux et le plancher pédale, tout repeindre et je dois tout remonter.

IMG_6751Il commence donc par le châssis qui une fois sablé ne révèle qu’un petit trou gros comme une tête d’épingle. Son beau-fils rénove le moteur (segments et soupapes changées, pas plus car le moteur est sain). Et le travail s’arrête là. La caisse attend sous la poussière, il a toujours autre chose à faire.  J’abandonne la partie momentanément.
Afin de tromper mon attente, je m’amourache en avril 2006 d’une 404 berline GT carburateur (blanche à intérieur tissus rouge, appelée « Blanche Neige »), puis en juin 2008 d’une autre 404 berline, SL injection cette fois-ci (brun métallisée à intérieur cuir fauve, dite « Cendrillon »). Cette 2ème 404 est pratiquement la même que celle que mon père avait à ma naissance. Elle est quasi neuve, n’a que 45.000km d’origine, mais son moteur est bloqué. Mon mécanicien local m’ayant lâché, il m’a fallu 1 an pour trouver quelqu’un de compétant pour s’en occuper. Entre temps, un autre m’avait fait marronner plusieurs mois. Elle va monopoliser mon temps et du même coup mon budget. C’est un membre du club 404 qui m’a finalement aiguillé sur un garçon très sympathique qui venait de se lancer dans la restauration d’anciennes. Il avait refait le moteur injection de son cabriolet. Il s’agit de Guillaume, de sa société « Rétro-Méca » installé à Peyrolles en Provence à 60km de la maison. Une fois la berline attaquée, nous avons parlé de la malheureuse 2CV. Il les connait et les aime bien, étant lui-même heureux propriétaire d’une 2CV « Voisin ». Il a accepté le chantier après avoir vu le « puzzle », mais à la suite de ce qu’il avait de prévu, soit pas avant 2011.
Un trou imprévu dans son emploi du temps a fait qu’il peut l’attaquer plus tôt que prévu et ainsi, le « puzzle » est parti chez lui le 17 novembre 2010.
Entre temps, qu’été t’elle devenue ? Fatigué des atermoiements de mon ancien mécanicien, fatigué de remiser chez lui mes 2 autres voitures par manque de place, mon sang a bouilli en mai 2009 et nous avons décidé avec ma femme de construire un vrai garage à la maison. Le projet fut rondement mené entre fin mai 2009 et mi novembre 2009. J’installais tout d’abord une serre provisoire derrière la maison et y remisais les 2 berlines puis je fis les plans du garage, déposais le permis de construire et avant la fin de l’année il fut terminé. J’ai creusé les fondations à la main, monté les murs (moi qui n’avait jamais touché un parpaing), aidé à la toiture et à la pose du portail et fait l’électricité.  Résultat : le 15 novembre 2009 le toit était posé, un mois plus tard la chape faite (42 bétonnières, tout à la main en 2 week-end...), et suite aux intempéries la porte posée le 20 janvier 2010.
Depuis je profite d’un garage de 80m?, 42m? couvert fermé et un auvent pour y ranger les voitures d’usage courant. Dès le garage fermé, toutes les pièces du « puzzle » de la 2CV étaient rapatriées.

download_3

Quelles sont les particularités et qualités de cette 2CV ? Ma 2CV est une 2CV type AZ. Jusque là, rien de spécial, à cette époque toutes les 2CV 425cc sont de type « AZ », quelle que soit la finition. Or, l’AZ « L », « luxe » avait, avec ses baguettes en alu tué l’AZ, tout comme l’AZ de 425cc avait tué l’A de 375cc. Puis l’AZ « LP » avait éclipsé ses sœurs avec sa porte arrière fermant à clé si pratique. Mais toutes sont de type « AZ ».
Alors, la mienne, sans aucun ornement, avec sa capote longue à grande lunette est une survivante d’un temps révolu. Qui a eu l’idée de commander cette voiture obsolète qui ne se produisait plus qu’au compte goutte ? Ou alors, autre solution, habituelle chez Citroën : on se débarrasse des stocks de capote longue et libre au client de faire les transformations a ses frais ! Dans ce cas, j’ai eu beaucoup de chance que les 2 précédents propriétaires n’aient touché à rien. Elle est donc quasiment dans son état d’origine, en dehors de la couche de peinture gris clair qui la recouvre.
Ses garnitures de siège sont un mystère : tissus écossais gris et vert, mais coordonné à la couleur vert foncé de la capote. Elles auraient dû être en tissus « bayadère » vert, car le tissu écossais avait été abandonné en 1956. Une fois de plus, la piste de l’utilisation d’un vieux stock reste privilégiée par tous ceux à qui j’en ai parlé. En ces temps de vaches maigres, en 1958, on utilisait tout, même les restes, le client étant bien contant d’avoir une voiture !

Cette 2CV à capote longue, avec sa plaque centrée est donc une rareté, surtout restée en l’état. Je n’en connais aucune autre.
Je me suis bien documenté pendant toutes ces années.

59758578_p

Au départ, ne connaissant pas toutes les caractéristiques des anciennes 2CV, j’avais l’intention de lui greffer des baguettes en alu et une malle bombée récupérées sur une AZL. J’avais acheté cette pauvre AZL pour une bouchée de pain car le vendeur avait 2 pneus neufs en 400, introuvables alors. Aujourd’hui, cette AZL aurait été sauvée, à l’époque...
Mais heureusement, l’éloignement m’a empêché de commettre ces bêtises... Et puis, j’ai recherché, discuté avec Michel Dedieu, « pape » de la 2CV ancienne au sein du Club des Amis de la 2CV et il est devenu évident que cette 2CV rare devait rester comme à l’origine.
Tout du moins dans le même état d’origine que lorsque j’en ai fait l’acquisition, même avec ses garnitures de siège anachroniques. Rien ne laisse présager qu’elles furent changées par le premier propriétaire, la voiture étant par ailleurs conforme en tout point à ce qu’elle aurait dû être en février 1958. Une petite chose tout de même : le pare-choc arrière a dû être changé suite à un choc arrière et est d’un modèle plus récent avec enjoliveur à caoutchouc. Il sera remplacé par un pare-choc « nu ».
Autre entorse à son état initial, le remplacement de ses optique Cibié par des Marchal « Equilux ». Je préfère leur esthétique, mais en cela rien d’incohérent, les montages étaient indifféremment présents à ce moment là.
Epilogue :
Enfin, c’est ce que j’ai toujours cru avant d’attaquer cette restauration. Car la réalité est tout autre. En cherchant de la documentation, je suis tombé sur le blog des 2CV « CO » et le contact avec Pierre, dit « Doc »  fut immédiat. Propriétaire lui-même d’une tardive AZ de 1957, il avait déjà bien creusé la question et put donc me fournir des réponses.
En 1958, les « A » et les « AZ » n’étaient pas équipée de sièges bayadère, mais d’après le catalogue de pièces détachées de sièges écossais bleu, rouge et or. Par contre au contraire des « A » qui gardèrent une capote grise à petite lunette, les « AZ » reçurent des capotes de couleur à grande fenêtre. Les « AZU » conservèrent des garnitures écossaises vert et gris officiellement jusqu’en octobre 1957.

Alors, en définitive pourquoi ne pas imaginer que si les AZL et AZLP avaient des garnitures de siège et des capotes « assorties » n’en aurait-il pas été de même pour une poignée d’AZ sortant des chaines !
Aujourd’hui, je suis donc à peu près sur que les garnitures écossaises gris et vert sont bien celles d’origine de ma voiture.
Je sais aussi que le pare-chocs arrière n’a jamais été remplacé. Il a été « enjolivé » avec des baguettes pour cacher les misères ! Ce petit pare-chocs est fragile. Après l’avoir mieux regardé je me suis aperçu que les renforts intérieurs avaient été découpés afin de redresser la tôle extérieure. Mais plus encore, j’ai grâce à Pierre évité une grossière erreur : sur une des photos des travaux il m’a indiqué que les pare-chocs des AZ étaient peints en gris foncé AC132, soit de la même teinte que la carrosserie et non en gris clair AC121. Toute mon AZ ayant été « barbouillée » d’une teinte genre AC121, plus rien de cela n’était visible. J’avais toujours cru que tous les pare-chocs avaient changé de couleur à la même époque, quelle idée d’en garder de 2 coloris différents ?
Alors, j’ai repris mes 2 pare-chocs d’origine, les ai « Karscherisé » et bien observés. Sous les résidus de graisse et de terre l’intérieur de celui de l’avant était bien gris foncé. Une fois les baguettes enlevées, celui de l’arrière était lui aussi gris foncé, la couche de peinture ayant été faite après pose des baguettes. Les trous de perçage bien grossiers confirment leur pose tardive.
Après avoir bien examiné le pare-chocs avant d’origine, j’ai demandé au carrossier de le reprendre et de le substituer au pare-chocs de refabrications initialement prévu. Le résultat est incomparable.

Toutes ces observations m’ont permis de confirmer que mon AZ est bien très proche de l’état dans lequel elle était lors de sa sortie d’usine.
Cela permet également de connaitre un peu mieux un modèle très mal documenté. En effet, la documentation d’époque est axée sur l’AZLP et oublie les autres modèles de la gamme. De plus, bien peu de 2CV ont conservé leur capote longue au cours de leurs longues années d’utilisation.
Le hasard et le temps ont donc pu permettre que cette 2CV « CO » garde son cachet et ses spécificités, à mon plus grand plaisir !"
Christophe

 

B/ La restauration de la 2cv 58 pas à pas :

LE DEBUT

Les étapes du démontage. Cela se passait en avril-mai 2005 ;Dans l’ordre, le déshabillage puis le « décaissage » suivi du travail sur le châssis.Le châssis d’origine, frappé en dessous et au dessus du numéro de série a été conservé tel quel sans aucun autre travail que sablage, traitement et peinture. Il avait en tout et pour tout un trou gros comme une tête d’épingle !

 

141_4150_IMG

141_4152_IMG

141_4153_IMG

141_4181_IMG

141_4195_IMG

143_4377_IMG

143_4379_IMG

144_4479_IMG

Il ne reste plus alors qu'à occuper la plate forme : la 2cv prend vie.......

hb

IMG_9117_DxO

IMG_9119_DxO

  IMG_9121_DxO                                                                                    

IMG_9123_DxO

IMG_9124_DxO

IMG_9126_DxO

IMG_9127_DxO

 Le 19/2/11: 

"Un imprévu a retardé un peu les travaux. Il a fallu démonter le moteur car le bloc était fendu au niveau de l’orifice de vidange ! Le boulon avait dû être trop serré ! Donc, démontage, nettoyage et soudure. Cela n’était pas prévu vu que le moteur avait déjà était refait. L’ancien mécano a juste « oublié » ce détail, qui n’a pas échappé à Guillaume."

Le 25/2/11:

Les travaux avancent... Lentement. Le démontage – soudure –remontage du moteur ont fait perdre un peu de temps. La soudure est impeccable et le bloc ne fuira plus.Au remontage, la pipe d’admission-échappement qui pourtant paraissait sympathique a rendu l’âme.  La cloison entre admission et échappement est partie en poussière. Ce n’était déjà pas la pipe d’origine qui était très fendue, mais une de récupération qui semblait correcte. Donc, après un carburateur neuf (l’ancien avait vraiment trop de jeu), j’ai donc commandé une pipe d’origine neuve (stock d’origine), préférée à une refabrications.

Pendant ce temps, le mécano, bien grippé a été obligé de travailler « au ralenti ».Il a quand même monté la capote vert foncée (référencée vert Embrun ou vert Ardenne aujourd’hui, elle n’avait pas de nom de couleur à l’origine) ainsi que les garnitures écossaises verte et grise. Le colorie de la capote est bien conforme à celui de la capote d’origine (elle est très bien conservée, mais trop raide. La couleur d’origine est intacte sur les replis à l’intérieur de la voiture). Les garnitures ENPI sont quand même largement de meilleure qualité que les autres refabrications existantes. Tant pis pour le prix !

J’ai découvert cette semaine une autre 2CV CO de 1958 montée elle aussi d’origine avec ces mêmes garnitures écossaises verte et grise. Je me sens moins seul et cela me conforte dans mon choix de l’avoir laissée comme je l’avais eue.

Les portes et le capot ont été livrés aujourd’hui. Il ne restera plus que les 4 ailes pour que toute la carrosserie soit terminée.La semaine prochaine, il ne se passera rien, mon mécano se remet de sa grippe au bon air de la montagne. La suite sera donc pour plus tard.Je joins des photos que je n’ai pu aller faire moi-même, mais qui montrent bien le bon coordonné entre capote et garniture.

  A bientôt,

IMG_8327

 

IMG_8317

 

IMG_8322

  LE 3 AVRIL 2011

Voici quelques photos que j’ai faites lors de ma dernière visite, mercredi dernier. Nous en avons profité pour essayer les ailes qui avaient été commencées par le tôlier pour vérifier l’ajustage et le galbe. Le point ayant été fait, les ailes sont reparties à l’atelier de carrosserie. Le pare-choc adaptable a été « remercié » et sera remplacé par le pare-choc d’origine sur lequel, finalement le travail de remise en état n’était pas si important. Les ailes et le pare-choc ont été terminés vendredi dernier. L’ensemble des 4 ailes et du pare-choc sera donc peint cette semaine.Ensuite le travail va recommencer et la fin semble proche... Elle va bientôt être sur la route, cette merveille !

 

IMG_9390_DxO

IMG_9396_DxO

IMG_9391_DxO

IMG_9398_DxO

LE 13 AVRIL 2011

Les ailes étant finies, les travaux continuent : hier les ailes arrière étaient remontées et le peintre en lettre est venu. Aujourd’hui, au tour des ailes avant, du pare-choc arrière et de quelques finitions. Ça sent bon la fin, non ?

 

IMG_8981

IMG_8986

IMG_8988

IMG_8989

IMG_8991

IMG_8992

IMG_8998

IMG_9006

 14 AVRIL 2011

 Ça avance et ça ressemble de plus en plus à une 2CV ! Manquent les vitres et la mise au point !Demain, je vais aller lui dire bonjour.  Normalement, mon copain Bernard Richebé, photographe professionnel, a prévu de venir faire une séance de prise de vue fin avril. Il est très enthousiasmé par cette 2CV qui lui rappelle d’excellents souvenirs !

IMG_9018

IMG_9041

IMG_9025

IMG_9034

6 MAI 2011

Bonne nouvelle : si tout va bien, je vais aller récupérer l’AZ dans une semaine, vendredi prochain. Tout fonctionne à merveille, le problème d’embrayage a été solutionné. La butée à bille a été changée, elle faisait 3mm de trop en épaisseur. D’où, retour à l’origine : butée graphite et embrayage mécanique. Reste un casse tête chinois : le remontage des vitres. Visiblement, c’est loin d’être une plaisanterie... Donc, je l’espère, bientôt le compte rendu du « retour » !

  7 MAI 2011

 Comme prévu, la livraison de la 2CV devrait-être réalisée dans la semaine. Il reste bien quelques bricoles à faire et elles le seront cette semaine car ce ne sont que des détails. Le cap des vitres est partiellement passé, car si les vitres arrière sont bien remontées (ouf !), il subsiste quelques soucis pour l’avant. Il va falloir trouver des cadres pour changer ceux des vitres du bas. Les différents réglages mécaniques sont terminés et elle est prête pour passer le contrôle technique.  Voici les dernières images reçues : elle est toujours aussi jolie !

IMG_9322

IMG_9323

  Voici aussi 2 photos de l’écran de calandre que j’ai finalement acheté sur LBC. Il est pas mal du tout, surtout si l’on pense qu’il ne sera jamais monté...

IMG_9556

IMG_9557

Il ne me reste plus qu’à trouver une trousse à outil, mais là, cela semble assez compliqué !

C/ PHOTOS APRES RESTAURATION 

IMG_9644_DxO

IMG_9580_DxO

IMG_9695_DxO

IMG_9688_DxO

IMG_9670_DxO

 

IMG_9651_DxO

IMG_9654_DxO

IMG_9575_DxO

IMG_9592_DxO

IMG_9602_DxO

IMG_9604_DxO

img_9612

img_9613

img_9614

 19 FEVRIER 2012

Reçu ce 19 Fevrier un mail nous donnant des nouvelles de Christophe ; Il vient de trouver quelque chose qu'il attendait depuis quelques temps.... "Voici un aperçu des dernières modifications apportées à mon AZ : le remplacement des immondes gaines de chauffage de fabrication actuelle en thibaude synthétique par du feutre de laine de mouton tout ce qu’il y a de plus naturel.Et en plus, cela ressemble quand même énormément à ce qu’il y avait comme matière à l’origine !"


IMG_1600

IMG_1605

IMG_1599

IMG_1607

IMG_9683_DxO

Publicité